Selon l'échéancier que s'est fixé Microsoft, d'ici 2030, l'entreprise éliminerait plus de dioxyde de carbone qu'elle n'en émet. Par ailleurs, ses émissions seraient réduites de moitié, toutes divisions confondues. Son estimation comprends les émissions directes et indirectes, ou sa consommation en éléctricité. A l'horizon 2050, elle espère en avoir capturé assez pour annuler son empreinte carbone depuis le début de ses opérations. Cette année, elle s'attends à émettre 16 millions de tonnes métriques de CO2, toutes activités comprises. 

Un plan 'audacieux'

Parmi ses outils, un fonds d'innovation pour le climat. Doté d'un milliards de dollars, il sera investi sur quatre ans pour doper la recherche sur les technologies de réduction des émissions, de captation et d'élimination du carbone. Microsoft compte également étendre son système de redevance interne. Adressée à chacune de ses divisions, elle s'appliquera jusqu'au mois de juillet à leurs émissions directes, sur lesquelles se cale un montant. Au-delà, toutes les émissions réalisées au nom de Microsoft seront concernées. Les fonds récoltés seront ensuite injectés dans l'effort écologique. Toutes ces avancées seront ensuite publiées dans un un rapport annuel.

Un engagement industriel

Microsoft n'est pas la première entreprise technologique à se pencher sur son empreinte carbone. En septembre dernier, Amazon signait le 'Climate Pledge', qui vise à atteindre les objectifs de l'Accord de Paris avec dix ans d'avance. En 2015, c'est Siemens qui s'engageait à parvenir à la neutralité carbone d'ici 2030.