Meta lance un concurrent de ChatGPT, pour l'instant réservé aux chercheurs

Le logo de meta platforms est vu a davos

Dans la course à l'intelligence artificielle, Meta joue la patience. L'entreprise compte sur son travail avec les chercheurs publics pour améliorer son outil avant de le rendre disponible au grand public ou de l'intégrer à ses logiciels.

Publié le 26-02-2023 par latribune.fr

Au tour de Meta de lancer son intelligence artificielle générative, capable d'écrire des textes à partir de quelques consignes, comme le fait ChatGPT. Son nom ? LLaMA, comme l'animal, mais surtout comme le diminutif de Large Language Model Meta AI.

Contrairement à ChatGPT qui a été mis dans les mains du grand public en novembre, LLaMA ne sera dans un premier temps accessible qu'aux chercheurs issus du public ou de la société civile. Autrement dit, pour l'instant, Meta ne commercialise pas LLaMA, il se contente de le faire tester.

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Un positionnement nécessaire pour Meta

Avec son partenariat avec le créateur de ChatGPT, OpenAi, Microsoft a réussi à prendre de vitesse ses concurrents. L'entreprise a déjà commencé à intégrer la technologie à son moteur de recherche Bing, son navigateur Edge, ou encore à sa suite de bureautique 365 (Word, Excel, Powerpoint...). Mais les contre-attaques s'organisent : Google a présenté sa réponse à ChatGPT, un outil nommé Bard, pour l'instant réservé à un nombre limité de testeurs, tandis que les géants chinois Baidu et Alibaba ont également dévoilé leurs cartes.

Meta devait donc aussi se positionner sur le sujet, d'autant plus que son directeur scientifique Yann Le Cun avait fait part de son agacement contre l'engouement autour de ChatGPT. Pour lui, Meta et au moins une douzaine d'autres entreprises seraient capables de créer un outil

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