Trois ans pour confirmer le dynamisme du moment

Pendant que de nombreuses entreprises dévoilent actuellement leur bilan de l'année écoulée, de son côté, Médiamétrie se tourne vers l'avenir. Dans cette logique, il y a quelques heures, l'organisme spécialisé dans la mesure d'audience et les études marketing des médias audiovisuels et interactifs en France a dévoilé son plan stratégique pour les trois années à venir. Celui-ci vise à stimuler toujours plus le dynamisme de la firme, qui a réalisé un chiffre d'affaires en progression de 3 % par rapport à 2015, pour atteindre 98 millions d'euros, comme l'a révélé son président Bruno Chetaille. Le plan en question met en lumière trois ambitions claires : « aller au bout de l'Atawad (Any time, anywhere, any device), être acteur de référence de la data dans l'écosystème média, accélérer [son] développement international », comme l'a expliqué l'homme d'affaires.

La data sur tous les fronts

En pratique, ce plan va se traduire par plusieurs transformations de taille au sein de l'organisme spécialisé dans l'analyse des médias. La plus grande d'entre elles, c'est le fait que, dès 2019, Médiamétrie prévoit de réunir au sein du Médiamat national quotidien, qui mesure l'audience de la télévision en France, 4 écrans représentant l'ensemble de l'univers chaîne : live, différé, replay et hors domicile. Dans cette même logique de vouloir profiter de data toujours plus riche et plus précise, la mesure de l'Internet Global devrait évoluer dans les mois à venir. Si, aujourd'hui, 3 panels distincts (ordinateur, mobile, tablette) sont utilisés, Bruno Chetaille entend « inverser la manoeuvre ». Concrètement, à partir de l'Internet Global et de ses 33 000 panélistes, Médiamétrie se veut en mesure de fournir les données ordinateur, mobile et tablette avec, en 2019, des panels composés de 14 000 personnes pour les deux premiers et 8 000 personnes pour le dernier. Par ailleurs, l'été 2017 du groupe devrait être marqué par la création d'un comité "data media", visant à regrouper les acteurs de la donnée en France (éditeurs, opérateurs télécom, agences et annonceurs) afin de « définir un socle commun de données ». Enfin, côté radio, Médiamétrie se donne trois ans pour mettre en place un observatoire national de la radio digitale intégrant streaming live, différé, podcast, vidéo, webradios et plateformes.