Retour à la hausse

Le groupe français spécialisé dans les hydrocarbures a publié ce matin son chiffre d'affaires pour l'intégralité de l'exercice 2017. Celui-ci s'élève à 400 millions de dollars, soit environ 355 millions d'euros, en progression notable de 14 % par rapport à l'année 2016.

Malgré une baisse de la production d'huile au Gabon, consécutive aux arrêts de production liés aux tensions avec le gouvernement et les syndicats et à la mise en place d'une nouvelle technologie, la forte progression des cours sur le marché des hydrocarbures a permis cet embellissement de la situation économique du groupe marseillais. En effet, le prix moyen du baril en 2017 a atteint 53 dollars, contre 42,7 dollars en 2016.

En Tanzanie, la production de gaz a quant à elle beaucoup augmenté lors du second semestre, de sorte que la production moyenne annuelle atteint 49,1 Mpc/j, soit une hausse par rapport à l'an dernier de 14 %, comme la hausse du chiffre d'affaires global.

Vers un mieux au Gabon

La situation au Gabon tend également à évoluer pour Maurel & Prom. L'installation « d'un système de génération électrique autonome visant à réduire les coûts opératoires » est désormais terminée et n'engendrera plus d'arrêts de la production. L'an dernier, ces arrêts ont eu un impact négatif estimé à environ 860 barils de moins par jour durant le dernier trimestre.

En outre, Maurel & Prom va reprendre l'ensemble de ses activités de forage, « afin de pallier la déplétion des champs sur le permis Ezanga résultant notamment de l'interruption de son programme de développement pendant près de trois ans en raison de la chute des prix du pétrole », a indiqué le groupe dans son communiqué de presse.

Enfin, les permis obtenus à Kari et Nyanga-Mayomnbé vont permettre au groupe de démarrer de nouveaux forages durant le premier semestre 2018.

En Tanzanie, la production de gaz devrait continuer à augmenter, pour faire face à la demande « liée à la consommation industrielle de gaz à Dar Es Salam ».