Résultat opérationnel positif

Maurel & Prom a publié ce matin ses résultats pour l'exercice 2016, les premiers depuis son rachat par le groupe pétrolier indonésien Pertamina. Le résultat net du groupe pétrolier français accuse encore une perte, de 50 millions d'euros, mais plus faible que les 95 millions de perte nette enregistrés en 2015.

Son résultat opérationnel a en revanche inversé la tendance, passant ainsi d'une perte de 25 millions d'euros en 2015 à un bénéfice opérationnel de 17 millions d'euros pour l'exercice 2016.

Le chiffre d'affaires consolidé du groupe pétrolier a connu l'an dernier une hausse de 15 % et ressort à 317 millions d'euros. Cette augmentation s'explique par une hausse importante de la production par rapport à l'exercice 2015. La production totale a en effet atteint 25 202 barils équivalent pétrole par jour en 2016, contre 18 367 sur l'année précédente, ce qui représente une hausse de 37 %. Malheureusement, la baisse des prix du baril n'a pas permis au groupe de tirer pleinement profit de cette hausse de la production.

Une nouvelle stratégie

En 2016, Maurel & Prom a considérablement réduit ses coûts de fonctionnement, recommencé à dégager de la trésorerie et cessé de puiser dans cette dernière.

Depuis qu'il a été racheté à hauteur de 72,65 % par le groupe indonésien Pertamina, Maurel & Prom a pris l'engagement de poursuivre ses activités traditionnelles, « tout en constituant une plateforme de développement de la stratégie internationale des activités amont de Pertamina ». Le rachat a permis à Maurel & Prom « de s'adosser à une société industrielle d'État en croissance soutenue et de bénéficier de ressources nécessaires à son développement, dans un contexte de prix bas des matières premières », a expliqué le groupe dans son communiqué de presse.

Enfin, à propos de la situation au Gabon, Maurel & Prom a indiqué que la production à Ezanga avait repris progressivement depuis le 24 février 2017, mais que l'activité n'avait pas encore retrouvé son niveau antérieur. La crise syndicale et politique dans le pays continue de perturber le fonctionnement du gisement.