Malgré les nouvelles concessions d'Attal, les agriculteurs attendent Macron de pied ferme samedi Porte de Versailles
Le Premier ministre a tenté aujourd'hui de déminer le terrain du Salon de l'agriculture qui s'ouvre samedi, en annonçant de nouvelles concessions aux agriculteurs en colère. Mais il n'a pas obtenu leur totale satisfaction. Le président de la République est sous pression pour préciser les contenus et le calendrier du « projet de loi pour une agriculture souveraine ».
Publié le 22-02-2024 par Giulietta Gamberini
Face à la menace de nouvelles actions des paysans, notamment samedi pour l'ouverture du salon de l'Agriculture que doit inaugurer Emmanuel Macron lors d'une déambulation, l'exécutif fait feu de tout bois pour calmer la fronde. Lors de sa troisième conférence de presse depuis le début de la crise agricole, ce matin, le Premier ministre a fait le compte des promesses et des engagements. Depuis le 1er février, lorsque, pour calmer leur colère, le gouvernement avait pris 62 engagements vis-à-vis des agriculteurs, « 100% des chantiers ont été ouverts » et 80% ont abouti ou sont sur le point d'être finalisés. « Jamais, je le dis, autant d'avancées n'auront été mises en œuvre pour nos agriculteurs », a insisté Gabriel Attal qui répète inlassablement son nouveau mantra : « Pas de Pays sans Paysans » !
Mais malgré ce bilan, ainsi que de nouvelles concessions réclamées depuis longtemps par les agriculteurs, comme l'abandon de l'indicateur français pour mesurer le succès du plan national de réduction des pesticides, une fin de leur mobilisation n'a pas été obtenue, trop de points n'étant pas encore suffisamment clairs à leurs yeux. Des manifestations locales continuent de voir le jour au travers de la France, et un « cortège » d'agriculteurs avec 14 tracteurs est prévu samedi à Paris.
« A l'heure actuelle, tout est dans les mains du Président de la République », qui doit visite
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