Malgré les coups durs, les compagnies low-cost long-courrier restent optimistes

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Réapparu au début des années 2010, le low cost long-courrier pèse encore peu face aux compagnies traditionnelles. Et son potentiel semble avoir été remis en cause par les faillites de Primera Air et de Wow Air, et les difficultés financières de Norwegian. Les acteurs du marché demeurent pourtant confiants.

Publié le 11-07-2019 par Jérôme Marin

Des avions cloués au sol, 4.000 passagers bloqués et plus de 1.000 employés sur le carreau. Fin mars, la faillite de la compagnie à bas coûts islandaise Wow Air a fait grand bruit. Mais elle n'a pas pour autant entaché l'optimiste de plusieurs dirigeants de low-cost long-courrier. Au Paris Air Forum, organisé vendredi 14 juin par La Tribune, ils étaient même unanimes: le succès de ce modèle sur les longues distances n'est qu'une question de temps.

"Des entreprises mal gérées"

Six mois avant Wow Air, une autre low-cost long-courrier avait mis la clé sous la porte: la compagnie danoise Primera Air, qui s'était faite connaître en France en proposant un aller simple entre Paris et New York à seulement 99 euros. Des entreprises "mal gérées", a immédiatement tranché Marc Rochet, le président de French Bee, low-cost française qui commence à gagner de l'argent. Ce dernier estime que Wow avait vu trop grand en ouvrant des vols vers pas moins de 17 aéroports américains. Les deux transporteurs disparus "étaient moins performants et n'avaient pas les bons avions", a abondé Robin Hayes, le directeur général de JetBlue, la deuxième low-cost américaine qui vient d'annoncer le lancement début 2021 de vols transatlantiques vers Londres.

Et Marc Rochet d'ajouter:

"On l'oublie aujourd'hui, mais de nombreuses compagnies ont disparu au début du low-cost moyen-courrier. Sur le long-courrier, certaines auront des difficultés, mais d'autres rencontreront le succès", a-t-il expliqué.

Pour autant, l'

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