Loi sur la fin de vie : le testament de Robert Badinter

Badinter

EXCLUSIF - Dans une lettre que nous publions, adressée au député Olivier Falorni, rapporteur de la commission spéciale sur le projet de loi sur la fin de vie, Élisabeth Badinter, l’épouse de l’ancien garde des Sceaux, l’assure : son mari aurait voté le texte du gouvernement.

Publié le 21-04-2024 par Anna Cabana

Ce lundi démarrent les travaux de la commission spéciale qui a la mission, périlleuse, de préparer l'examen en première lecture à l'Assemblée nationale - à compter du 27 mai - du projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie.

Si la présidence à été confiée à Agnès Firmin-Le Bodo, artisane du projet de loi en tant que ministre - redevenue, depuis, députée Horizons du Havre -, c'est Olivier Falorni, le député (MoDem et Indépendants) de la Charente-Maritime, très investi sur ces sujets, qui a été désigné au poste clé de rapporteur général.

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« Mon mari n'a jamais assimilé aide à mourir et peine de mort... »

Cette commission a été installée dans la foulée de la présentation, le 10 avril en Conseil des ministres, de ce qui pourrait bien être la grande réforme sociale de l'ère Macron. Parce qu'il sait le sujet sensible et hautement inflammable, le chef de l'État, dont c'était une promesse de campagne en 2016, a pris son temps. Chacun de ses mots est pesé au trébuchet : il parle désormais d'« aide à mourir » qui doit permettre à certains patients, selon des « conditions strictes », de recevoir une « substance létale ».

Les opposants en appellent souvent à Robert Badinter, et plus exactement à cette phrase que l'ancien garde des Sceaux prononça le 16 septembre 2008 devant une mission sur la fin de vie à l'Assemblée nationale :  « La vie, n

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