"Licenciements disciplinaires massifs" au centre d'appel de Free

Free juge desormais necessaire de lancer une nouvelle box

Un rapport d'experts pointant "une logique de compression des effectifs non assumée" au sein de Mobipel, le centre d'appel de l'opérateur Free (Iliad), consulté par l'AFP lundi, dénombre une forte proportion de licenciements pour "faute grave".

Publié le 06-02-2018 par latribune.fr

Entre juin 2014 et septembre 2017, les effectifs de ce centre, filiale d'Iliad, situé à Colombes ont été réduits de 60% (de 711 à 287 salariés), indique le rapport, révélé par l'hebdomadaire Politis.

"Ces départs n'ont rien de +naturels+ puisqu'ils font suite à des licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intra-groupe qui ne sont pas indépendants de la volonté de l'employeur", affirment les experts.

Sur les 807 départs recensés sur cette période, 266 étaient des licenciements pour faute grave - qui permettent à l'entreprise de ne pas verser d'indemnités de licenciement ou de préavis au salarié concerné.

Ce rapport a été commandé par le Comité d'entreprise de Mobipel au cabinet Alter au moment de la diffusion en septembre de l'émission Cash investigation, qui s'était penchée sur cette pratique.


(VIDEO INTEGRALE)

Pas de mise en demeure, pas d'avertissement

La réalité décrite "confirmerait la thèse de certains représentants du personnel selon laquelle la direction de Mobipel chercherait par toutes les solutions individuelles possibles à contourner son obligation de mettre en oeuvre une procédure collective, qui l'obligerait notamment à mettre en oeuvre des mesures couteuses", peut-on lire.

Les experts ont pu consulter 168 lettres de licenciements notifiés pour faute grave, dont 48 n'ont été précédés "ni d'une mise en demeure ni d'un avertissement". 117 lettres font référence à des absences non justifiées.

Entre 2014 et 2016, "84 cont

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités