Libé va (un peu) mieux mais cherche encore plusieurs millions d'euros pour assurer sa survie

Libé va (un peu) mieux mais cherche encore plusieurs millions d'euros pour assurer sa survie

Alors que le retour à l'équilibre du quotidien n'est pas envisagé avant 2026, le co-gérant Denis Olivennes, a confié à Capital avoir pris son bâton de pèlerin pour rassembler 'une grosse dizaine de millions d'euros'.

Publié le 21-04-2022 par Valérie Macquet

Deux emprunts contractés en 2021


Libération a déjà bénéficié l'an passé d'un prêt garanti par l'Etat (PGE) de 3,8 millions d'euros, ainsi que d'un second prêt de 387.000 euros à 2,53% sur dix ans de l'Ifcic (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles). Mais le compte n'y est toujours pas, alors que ces deux premiers prêts vont devoir commencer à être remboursés en 2023. Denis Olivennes est donc de nouveau en quête d'argent frais.


Patrick Drahi à la rescousse ?


Patrick Drahi, président de SFR (groupe Altice) a été propriétaire de Libération de 2014 à 2020, année où il a transféré la propriété du quotidien à un fonds de dotation. A l'époque, il avait promis de voler à son aide en cas de besoin... Mais l'engagement était resté verbal ; ce que soulignent les syndicats de Libé : 'Il n'y a aujourd'hui de la part d'Altice, aucun engagement contractuel d'accompagnement de Libé, si ce n'est une promesse orale de ne pas abandonner le journal, faite par Arthur Dreyfuss'. Denis Olivennes, l'ancien patron de l'Obs et d'Europe 1 s'est donc naturellement tourné vers le patron d'Altice. Et même s'il assure 'n'avoir contacté pour l'instant aucun autre investisseur que Patrick Drahi' ; il se dit qu'il aurait quelques plans B, notamment l'oligarque tchèque Daniel Kretinsky, ou Rodolphe Saadé, le PDG du groupe CMA CGM, depuis 2017...

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