Renault chute, Dacia et Alpine progressent 

La Russie était le deuxième plus gros marché de Renault. Son départ du pays en raison de la guerre en Ukraine a logiquement eu un impact délétère sur ses résultats. Au premier semestre 2022, le groupe automobile a vu son nombre d'immatriculations baisser de 30 %, à un million de véhicules. Si l'on ne compte pas la Russie, les ventes ont tout de même chuté de 12 %. Une baisse considérable. Certaines marques s'en sortent toutefois mieux que d'autres. Car si Renault a vu ses ventes mondiales (hors Russie) reculer de 16,5 % au premier semestre, avec 716 720 véhicules écoulés, Dacia progresse de 5,9% (à 262.000 unités) et Alpine s'envole de 70% (avec seulement 1710 véhicules toutefois). Mais le départ de Russie est loin d'être la seule raison de cette déroute qui est à mettre en grande partie sur le compte de la pénurie de semi-conducteurs

L'impact de la pénurie de semi-conducteurs 

'On a vendu tout ce qu'on a produit. 100% de la baisse est imputable aux pénuries de semi-conducteurs.', a souligné Fabrice Cambolive, directeur général délégué de Renault, lors d'une conférence de presse. 'On a focalisé les ventes sur les versions les plus demandées, les hybrides et les ventes aux particuliers. On n'a pas sacrifié un segment', a-t-il ajouté. Fabrice Cambolive se montre toutefois optimiste pour la suite de l'année. "Depuis quelques semaines, on repasse à des niveaux de production soit au niveau de l'année dernière, soit légèrement supérieurs", a-t-il indiqué.