Les taxis G7 face à la concurrence des VTC

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Le Conseil d'Etat vient de suspendre le décret régulant les VTC, provoquant la colère des chauffeurs de taxis. G7, leader du secteur, écarte cependant l'idée d'une menace sur son activité.

Publié le 06-02-2014 par Aglaé Derouen

G7, l'histoire d'un monopole naturel

 

Depuis sa création en 1905 par le comte Walewski, le groupe G7 n'a cessé de s'agrandir. Aujourd'hui, G7 peut se targuer d'une part léonine dans les 18 000 taxis de la région parisienne, avec 7500 chauffeurs affiliés à son central de réservation. Le groupe possède également le principal concurrent de Taxis G7, à savoir Taxis Bleus et ses 2500 chauffeurs. Un succès qui s'inscrit dans un cercle vertueux, grâce à la densité de son réseau. Selon Serge Metz, le PDG de Taxis G7, le groupe reçoit chaque mois près de 150 candidats à l'affiliation. Ce vivier de recrutement permet donc à Taxis G7 de sélectionner les chauffeurs les plus en adéquation avec son offre haut de gamme. Sur le secteur des trajets "corporate", G7 reste enfin inégalé : chauffeur avec cravate, bouteilles d'eau à disposition, WiFi 4G à bord, etc.

 

 

G7 : la concurrence des VTC

 

Cependant, le groupe G7 doit faire face à l'arrivée de nouveaux acteurs : les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), autorisés par une loi de 2009. Ces nouveaux entrants disposent de plusieurs atouts contre les taxis, à savoir des tarifs simplifiés, l'absence de licence onéreuse, un régime d'autoentrepreneur avec allègement de charges, etc. De quoi bouleverser l'univers traditionnel et très règlementé des taxis. Pour autant, cette nouvelle vague ne semble pas impacter l'activité de Taxis G7, contrairement aux autres opérateurs. Une performance qui s'explique par la taille du réseau G7, la diversité de ses activités ainsi que par sa capacité d'innovation.

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