Les syndicats de Renault Trucks quittent les négociations

Les syndicats de Renault Trucks quittent les négociations

Les représentants des personnels, réunis avec la direction pour discuter du plan de sauvegarde de l'emploi, ont quitté la table des négociations faute d'avoir été entendus.

Publié le 17-06-2015 par Bertrand Dampierre

Macron du côté des salariés

 

Hier, un millier de salariés du site lyonnais de Renault Trucks, filiale du groupe suédois Volvo, ont défilé dans les rues de la capitale des Gaules. Ils ont aussi rencontré à cette occasion le préfet. Auparavant, une entrevue avait eu lieu avec le Ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, les dirigeants de Renault Trucks et de Volvo, et le maire de Lyon Gérard Collomb, au cours de laquelle le Ministre avait affirmé le soutien du gouvernement aux salariés : « Nous sommes au côté des salariés et la copie qui a été présentée sera améliorée ». M. Macron avait notamment demandé aux directions des deux fabricants de poids lourds « de revoir les annonces qui ont été faites pour ne pas procéder à des licenciements secs ».

 

 

 

Négociations rompues

 

Mais ce matin, lors des négociations, il semble que la Direction des Ressources Humaines de Renault Trucks n'avait reçu aucune consigne allant dans le sens souhaité par Bercy. Face à ce qu'ils ont pris pour une fin de non-recevoir, les syndicats ont choisi de quitter la négociation.

Dans un communiqué de presse publié de midi, le syndicat CFE-CGC, majoritaire chez le fabricant de poids lourds, a déclaré : « La CFE-CGC a quitté la table des négociations ce matin où plus de 500 salariés sont de nouveau venus se joindre aux négociateurs. La mobilisation de mille salariés dans les rues de Lyon mardi pour rencontrer le préfet et la rencontre avec le ministre de l'Economie, ne semblent avoir aucun impact ». L'intersyndicale souhaite maintenant « montrer au groupe Volvo qu'il ne peut pas continuer de la sorte », selon Olivier Repessé, délégué Force Ouvrière du site.

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