Les licenciements s'enchainent chez Wilko, la chaîne de magasins britannique low coast
Wilko a déposé le bilan début août. Depuis, les licenciements et fermetures de magasins s'enchainent. Hier mardi ce sont 1300 licenciements supplémentaires et 52 fermetures de magasins qui ont été annoncés.
Publié le 06-09-2023 par Valérie Macquet
La fin d'un géant britannique
C'est en 1930 à Leicester, au centre du Royaume-Uni que James Kemsey Wilkinson créait ce qui au départ n'était qu'une quincaillerie. L'enseigne à bas prix Wilko s'est ensuite étendue à travers tout le pays, élargissant d'année en année, son éventail de produits, allant de la décoration intérieure aux produits ménagers ; et affichant pour mission de « soutenir les familles qui travaillent dur pour réussir leur vie ». Mais en aout dernier, le groupe qui disposait de 400 sites, et de 12.000 salariés, frappé par la crise du coût de la vie et l'inflation, annonçait son dépôt de bilan, faute d'être parvenu à trouver des repreneurs ou des nouveaux financements. Le directeur général Mark Jackson, qui a confié la gestion du dépôt de bilan au cabinet de conseil PwC, indiquait alors aux salariés : "Nous devons à présent nous efforcer de préserver autant d'emplois que possible (...) en travaillant avec les administrateurs nommés".
Fermeture de magasins et licenciements...
Après que les administrateurs judiciaires aient annoncé, la semaine dernière, que près de 300 salariés seraient licenciés au siège du groupe et chez Kin Limited, l'une de ses filiale, une autre mauvaise nouvelle est tombée hier mardi. Quelque 1300 licenciements supplémentaires ont ainsi été annoncés portant à plus de 1600 le total des salariés évincés. Si la fermeture de 52 magasins a également été entérinée, notons qu'un peu plus tôt dans la journée, un concurrent de Wilko, B&M, avait annoncé être intéressé par la reprise de 51 magasins.
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