Les Galeries Lafayette ambitionnent de détenir 100 % de La Redoute d'ici 2021

Les Galeries Lafayette ambitionnent de détenir 100% de La Redoute d'ici 2021

Après avoir annoncé fin août le rachat partiel de La Redoute, Philippe Houzé, président du directoire des Galeries Lafayette, a donné quelques précisions sur ses réelles ambitions au travers de cette opération.

Publié le 04-09-2017 par Aglaë Derouen

Une opération qui se fait dans le temps

 

Alors que les Galeries Lafayette ont terminé le mois d'août en annonçant une prise de participation majoritaire de 51 % dans le capital de La Redoute, site de commerce en ligne, la chaîne de grands magasins revient sur le devant de la scène dès le début de ce mois de septembre pour afficher sa réelle ambition au travers de cette opération : hier, dans le Journal du Dimanche, Philippe Houzé, le président du directoire du groupe français, a fait savoir qu'il visait pour 2021 l'acquisition de la totalité du capital de La Redoute.

« Nous sommes des acteurs de long terme. Nous avons acquis Paris France en 1983, les Nouvelles Galeries en 1991, Prisunic en 1997 et en 2014 nous avons pris une participation dans Carrefour. Toutes ces opérations se sont faites dans le temps », a ainsi expliqué l'homme d'affaires, qui souhaite aujourd'hui investir dans l'ancien vépéciste pour accélérer la transformation digitale du groupe familial spécialisé dans la mode.

 

De grandes ambitions pour l'horizon 2020

 

« 2021, date d'échéance du plan stratégique de La Redoute pour atteindre le milliard de chiffre d'affaires, nous paraît une date raisonnable pour finaliser le rachat de La Redoute », a-t-il aussi précisé. Pour rappel, le nouvel ensemble formé par les Galeries Lafayette et La Redoute totalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros et table sur 5,5 milliards en 2020.

Dans le même temps, le groupe qui détient aussi les marques BHV Marais, Louis Pion, Royal Quartz ou encore BazarChic entend faire passer de 2 % à 10 % la part de son chiffre d'affaires réalisée sur Internet. À ce sujet, l'entreprise créée en 1893 estime qu'un « point d'équilibre entre commerce physique et digital devrait être atteint vers 2025, avec un ratio de type 70 %-30 % ».

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