Les employés d'Apple en France en colère

Les employés d'Apple en France en colère

Lundi après-midi, les salariés d'Apple France on lancé des débrayages dans une dizaine de magasins du groupe afin de protester contre le refus de la direction de leur accorder une prime défiscalisée.

Publié le 26-12-2018 par Aglaë Derouen

Des débrayages lundi après-midi

 

Les employés du géant du high-tech Apple France passent actuellement des fêtes de fin d'année au goût amer. Lundi 24 décembre, à la veille de Noël, ils ont exprimé leur mécontentement suite à la décision de la direction de ne pas leur attribuer de prime exceptionnelle pour l'année 2018. Pour rappel, lors de son allocution du 10 décembre, Emmanuel Macron avait invité un maximum d'entreprises en France à accorder des primes de fin d'année défiscalisées à leurs salariés afin d'augmenter leur pouvoir d'achat dans un climat général tendu.

Si de nombreuses entreprises sont passées à l'action suite à cette prise de parole, la filiale française d'Apple, dirigée par Peter Denwood et Michael Shapiro, a de son côté décidé de ne pas verser de prime à ses collaborateurs. Pour contester cela, des salariés d'une dizaine de magasins Apple en France ont lancé des débrayages lundi après-midi, au moment des derniers achats de Noël. C'est notamment à Paris, à Marne-la-Vallée, à Lyon ou encore à Montpellier que le mouvement a été le plus suivi.

 

La direction ouverte à la discussion

 

Les magasins Apple de Lille et d'Aix-en-Provence ont aussi vu leur journée de lundi perturbée par des débrayages réalisés entre 15 heures et 18 heures. C'est vendredi 21 décembre que le mouvement avait été annoncé par les syndicats, suite à une annonce faite par le distributeur de produits électroniques grand public (téléphones, ordinateurs, tablettes...) expliquant qu'aucune prime ne serait versée.

Au-delà de ce manque de prime, les salariés d'Apple France contestent aujourd'hui « la politique sociale inexistante » du groupe dans l'Hexagone et des conditions de travail qui se dégradent mois après mois, comme l'a expliqué un représentant de la CFDT s'exprimant auprès de l'AFP.

Visiblement, la direction a entendu l'appel lancé par les salariés mécontents puisqu'elle a fait savoir lundi soir qu'elle était prête à discuter pour « améliorer les acquis sociaux », en proposant par exemple de mettre en place un « véritable 13mois ».

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