Le rejet des eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima dans l'océan, une solution sans danger ?

Japon: les regulateurs approuvent le rejet de l'eau contaminee de fukushima

Alors que les réservoirs contenant les eaux qui ont permis le refroidissement des coeurs en fusion après la catastrophe nucléaire de Fukushima arrivent à saturation, le Japon a annoncé qu'elles seraient déversées dans l'océan Pacifique. Un procédé validé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais qui inquiète les voisins chinois et sud-coréens. Quelle méthode est privilégiée par l'archipel ? Quels seront les niveaux de radioactivité dans les eaux rejetées ? Existe-t-il d'autres solutions ? La Tribune fait le point.

Publié le 09-08-2023 par Coline Vazquez

Le 11 mars 2011 est encore dans les esprits de nombreux Japonais. Ce vendredi, l'archipel est victime d'un violent séisme de magnitude 9,1 sur l'échelle de Richter, l'un des plus forts jamais enregistrés. Il provoque alors un tsunami atteignant plus de vingt mètres de hauteur par endroit. Déferlant sur les côtes, il endommage aussi et surtout la centrale de Fukushima Daiichi, située sur le littoral, et en particulier, son système de refroidissement entraînant la fusion des coeurs des réacteurs un, deux et trois.

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Le pays du Soleil Levant subit, aujourd'hui encore, les conséquences de la catastrophe nucléaire, douze ans après. Et pour cause, des quantités gigantesques d'eau ont été nécessaires pour refroidir les coeurs en fusion. Or, les réservoirs qui stockent cette eau contaminée arrivent à saturation.

Résultat, le Japon se voit contraint de les déverser dans l'océan Pacifique. Lundi, le journal japonais Asah Shimbun, citant des sources gouvernementales non-identifiées, a indiqué que ces rejets interviendraient dès la fin du mois. Un procédé sans danger assure l'archipel malgré les critiques des pêcheurs japonais et des pays voisins, la Chine et la Corée du Sud.

Le plan de rejet présenté par le Japon et l'opérateur de la centrale nucléaire, Tepco, a d'ailleurs obtenu l'aval de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le 4 juillet dernier, son chef,

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