Le rapport explosif sur la fusion Société Générale-Crédit du Nord

SocGen, Société Générale, banque, finance, portail, sigle, logo, porte

La fusion entre Société Générale et le réseau Crédit du Nord génère toujours autant de remous en interne. Les organisations syndicales ont rejeté en bloc à la mi-avril ce rapprochement qui doit se traduire par la création d'un réseau unique et la disparition de 600 agences. Leurs inquiétudes ont été renforcées par le rapport d'un expert indépendant qui craint "un projet big bang, porteur de risques d'exécution très élevés".

Publié le 28-04-2021 par Laurence Bottero, Marie Lyan et Florine Galéron

"Un projet 'big bang', porteur de risques d'exécution très élevés". Cette vive critique émane du rapport publié mi-avril par l'expert indépendant Secafi, mandaté par le Comité d'entreprise (CSE) du Crédit du Nord, pour étudier le rapprochement entre le groupe Société Générale et le réseau Crédit du Nord et ses filiales (Banques Courtois, Kolb, Laydernier, Nuger, Rhône Alpes, Société Marseillaise de Crédit, Tarneaud). Le plan dévoilé début décembre par la banque au logo rouge et noir vise à créer un réseau unique et prévoit la disparition de 600 agences, soit 30 % du parc, d'ici à 2025.

Lire aussi : Société Générale lance une restructuration de grande ampleur en France

Malmené depuis plusieurs années sur ses résultats, Société Générale entend doper la rentabilité de ses activités de détail (dans un environnement de taux, de concurrence et de réglementation de plus en plus contraignant), après avoir mené de front plusieurs chantiers de réduction des coûts et du risque de sa banque d'investissement.

450 millions d'euros d'économies attendues à l'horizon 2025

Avec cette large restructuration, le groupe bancaire espère réaliser 450 millions d'euros d'économies à l'horizon 2025. Or, pour l'expert Secafi, "les raisons financières avancées pour justifier la fusion-absorption, sont difficiles à valider à ce stade, du fait de la non-communication de certaines informations commerciales, financières et sociales".

"Environ 1/3 de ces synergies de coûts attendues correspondraient aux écon

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités