Le plan d'économies de France Télévisions se dessine

Le plan d'économies de France Télévisions se dessine

C'est le 21 décembre prochain que le plan d'économies de France Télévisions sera présenté au conseil d'administration, avec l'objectif d'économiser 50 millions d'euros. Les premiers détails viennent d'en être dévoilés.

Publié le 04-12-2017 par Laurent Baquista

Un destin fixé le 21 décembre prochain

 

Le 21 décembre sera un jour capital pour le groupe France Télévisions. Depuis plusieurs semaines déjà, de nombreuses rumeurs laissent entendre que le groupe français fondé en 1992 et qui rassemble les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô, entre autres, va procéder à des suppressions d'émissions et à une réduction du personnel pour faire face à des coupes budgétaires imposées par le gouvernement. À ce sujet, la semaine passée, alors que les menaces planant sur les magazines Envoyé Spécial et Complément d'enquête ont finalement été levées, il était annoncé que trente postes, sur le total des 1 340 postes qui composent le département information du groupe, devraient être supprimés dans le courant de l'année prochaine.

Et ce genre de mesure pourrait bien se poursuivre. En effet, hier soir, il a été annoncé qu'un plan d'économies de 50 millions d'euros environ sera présenté le 21 décembre prochain au conseil d'administration, avec de nouvelles suppressions d'emplois à prévoir.

 

180 départs annoncés

 

Plus précisément, dans un peu plus de deux semaines donc, Delphine Ernotte-Cunci, la présidente du conseil d'administration de France Télévisions, devrait notamment annoncer une réduction d'effectif visant 180 personnes au total. Cette mesure devrait principalement concerner des départs à la retraite, comme l'a indiqué à l'AFP celui qui s'impose comme étant le premier groupe audiovisuel dans l'Hexagone en ce qui concerne les audiences pour l'ensemble de ses chaînes. Le plan d'économies à venir suscite une grande inquiétude chez les salariés du groupe.

Une inquiétude qui pourrait bien inciter les journalistes à adopter une motion de défiance contre Delphine Ernotte, comme c'est aujourd'hui le cas du côté de chez SFR. Mais, pour le moment, l'heure est à l'attente, puisqu'aucune décision officielle n'a encore été annoncée. Le groupe précise travailler encore sur des options sur lesquelles « il reste des arbitrages à rendre ». Verdict d'ici la fin du mois.

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