Le néobanque Revolut vise la rentabilité dès cette année

Nikolay Storonsky

La néobanque britannique entend doubler son nombre de clients en 2020 pour en compter 20 millions à travers le monde. Dans un entretien accordé à La Tribune, son directeur général, Nikolay Storonsky, explique comment il souhaite en faire des utilisateurs actifs pour atteindre l'équilibre financier.

Publié le 30-01-2020 par Juliette Raynal

"Nous voulons être le numéro un dans chaque marché où nous sommes présents". "Notre objectif pour l'année prochaine ? Devenir plus gros, plus rapide et plus fort". Pas de doute, Nikolay Storonsky, le fondateur et directeur général de la néobanque britannique Revolut, n'a pas perdu son esprit de compétition. Cet ancien champion national de natation, né en Russie, était de passage à Paris, à l'occasion du Paris Fintech Forum, qui se tenait au Palais Brongniart ces 28 et 29 janvier.

Cette année, c'était lui la tête d'affiche de cette grand messe des startups de la finance, alors que l'année précédente, son grand concurrent, l'allemand N26, exposait sur scène son plan d'attaque pour devenir une banque internationale. Dans le match qui oppose les deux banques mobiles européennes, Revolut semble avoir pris un temps d'avance.

Lancement aux Etats-Unis au printemps

"Aujourd'hui, nous sommes présents dans 33 pays à travers le monde (essentiellement en Europe, mais aussi à Singapour et en Australie, ndlr) et comptons plus de 10 millions de clients, contre 3,8 millions à la fin 2018. En France, qui est notre deuxième plus gros marché après le Royaume-Uni, nous comptons près d'un million de clients", expose à La Tribune Nikolay Storonsky, qui a lancé Revolut à Londres en 2015.

De son côté, N26 vient tout juste de passer le cap des cinq millions de clients à travers le monde, mais tient tête à Revolut sur le marché français où elle revendique un million de clients. La néobanque allemande

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités