Fermeture « pour raisons de sécurité »

Hier jeudi, en réponse à l'appel de la CGT, des dizaines de grévistes en gilets rouges ont pénétré dans l'enceinte du mythique magasin La Samaritaine, propriété du géant du luxe LVMH, et situé dans le premier arrondissement de Paris. Le mouvement qui a démarré à l'ouverture du magasin à 10 heures a entrainé l'évacuation des clients et la fermeture du site « pour raisons de sécurité ».

Des revendications salariales

Ce n'est pas la première fois que les salariés de La Samaritaine se mobilisent. A la mi-novembre, une grève avait déjà réuni une cinquantaine d'employés du magasin pour défendre leurs salaires.  « Beaucoup de salariés qui travaillent ici ne peuvent même pas se permettre d'acheter ce qu'ils vendent. On organise une action coup de poing car on n'a pas d'interlocuteur en face. Le patronat refuse de dialoguer avec nous », détaillait Amar Lagha, secrétaire général CGT Services et commerce. Et, de fait, la direction s'est bornée à rappeler que les négociations annuelles obligatoires auront lieu en janvier, comme prévu. Elle estime par ailleurs que « les revendications salariales portées ne sont pas liées à la Samaritaine », pointant le fait que « dans la quasi-totalité, ces manifestants ne sont pas des salariés de la Samaritaine ».