Le gouvernement ne compte ni nationaliser Atos, ni prendre une participation
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a indiqué que l'Etat n'investirait pas dans Atos. En revanche, il se dit prêt à protéger les technologies les plus sensibles. Notamment les supercalculateurs garants de la dissuasion nucléaire française.
Publié le 09-11-2023 par Michel Cabirol
Sur Atos, Bruno Le Maire a été clair. Très clair. Pas question de nationaliser le groupe numérique, ni de prendre une participation comme le réclament pourtant de nombreux parlementaires de droite comme de gauche ainsi que du Rassemblement national. « Je rappelle que Atos est une entreprise qui a bien entendu des activités très sensibles, d'autres qui le sont moins. Là, ma responsabilité n'est pas d'investir dans l'entreprise, c'est de protéger les technologies les plus sensibles. Elles seront protégées », a martelé le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, mercredi lors des Assises de l'Industrie 2023. Et là aussi, Bruno Le Maire a été également très clair en explicitant le terme « protégée » : ces technologies « resteront françaises ». C'est notamment le cas de l'activité des supercalculateurs indispensable à la dissuasion nucléaire française. Atos, qui est le seul constructeur européen de supercalculateurs, est le quatrième groupe mondial dans ce domaine.
« La bonne solution, ce n'est pas d'avoir l'État qui est au capital. Et je ne pense pas que la solution soit que, dès qu'il y ait une difficulté dans une entreprise privée, l'État monte au capital et dirige l'entreprise à la place des entrepreneurs, qui ont 1.000 fois plus de talent et 1.000 fois plus de connaissances pour le faire. La présence de l'État au niveau du capital d'entreprises se justifie lorsque l'activité est absolument stratégique et lorsque l'ensemble de l'économie est concernée, par exem
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