Le destin de Suez suspendu à la notion d"hostilité" de l'offre de Veolia

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Au lieu de permettre un accord, le week-end semble plutôt avoir accru la tension entre Veolia et son rival Suez. Engie et son actionnaire majoritaire, l'Etat, devront décider si toutefois la condition d'amicalité de l'offre de Veolia est réunie.

Publié le 05-10-2020 par Giulietta Gamberini

L'offre de Veolia, qui souhaite racheter 29,9% des actions de Suez à Engie, est-elle ou pas "hostile"? L'avenir de Suez dépendra probablement de la réponse que donnera le conseil d'administration du groupe énergétique le 5 octobre .

Mercredi 30 septembre, en accueillant "favorablement" l'offre à 18 euros par action de Veolia, le conseil d'administration d'Engie avait toutefois soumis sa décision définitive, reportée au lundi suivant, à une condition: que pendant ces cinq jours "Veolia formalise son engagement inconditionnel de ne pas lancer d'offre publique d'achat qui ne soit pas amicale". Le matin, Veolia avait en effet promis, si Engie lui vendait ses actions, de ne pas lancer d'OPA hostile contre Suez pendant six mois, afin de rechercher pendant ce temps un accord avec le conseil d'administration de la société cible sur les modalités du rapprochement. Le groupe exigeait toutefois une contrepartie: "que Suez désactive immédiatement le dispositif annoncé le 23 septembre dernier reposant sur la fondation de droit néerlandais", garantissant l'inaliénabilité de Suez Eau France.

Lire: Ce qu'implique pour Veolia la dernière astuce de Suez

Aucun accord, encore plus de tension

Avant lundi, Engie espérait ainsi que l'obstacle à une offre complètement amicale de Veolia, représenté par la fondation, puisse être levé, a expliqué son président Jean-Pierre Clamadieu au Figaro. D'une manière générale, afin de répondre à la préoccupation de l'Etat, actionnaire majoritaire d'Engie (24%) d'

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