Le coup de tonnerre de Fincantieri en Indonésie secoue fortement la France

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La claque est énorme pour l'équipe de France à l'export. D'autant que personne n'a rien vu venir.

Publié le 17-06-2021 par Michel Cabirol

Le méga-succès de Fincantieri en Indonésie annoncé il y a une semaine fait des vagues en France. Des vagues en profondeur pour l'heure même si quelques bulles remontent à la surface comme la grande déception sur la coopération franco-italienne exprimée par le Délégué général pour l'armement (DGA) Joël Barre lors de son audition à l'Assemblée nationale non ouverte à la presse. Il faut dire que l'importance du contrat de 4,1 milliards d'euros (six frégates FREMM italiennes et la modernisation et la vente de deux frégates Maestrale), interpelle à juste raison en France au moment où la charge du chantier de Lorient de Naval Group n'est pas assurée pour le moment au-delà de 2028 (après la fin de la construction des cinq frégates FDI pour la Marine nationale). Et ce d'autant que ce contrat serait déjà en vigueur, selon certaines sources de La Tribune.

Beaucoup de questions

Au sein de Naval Group, qui n'a pas déposé d'offres, selon des sources concordantes, et au sein du ministère, l'annonce du contrat par Fincantieri a beaucoup surpris et a dû mal à être digérée. Elle renvoie également Naval Group et le gouvernement à sa volonté de faire à tout prix des coopérations européennes, et tout particulièrement dans le naval avec Fincantieri au sein de Naviris, la société commune spécialisée dans les bâtiments de surface. Le contrat indonésien du chantier naval italien est donc une énorme claque pour la France, qui se sent aujourd'hui trahie par son partenaire. Peut-être par naïveté, l'équ

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