Le « cas » Amélie Oudéa-Castéra divise l'exécutif

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La ministre de l'Éducation nationale, des Sports et des JO enchaîne les bévues depuis sa nomination.

Publié le 04-02-2024 par Ludovic Vigogne et Soazig Quéméner

C'est l'un des rares sujets de divergence entre l'Élysée et Matignon. Le « cas » Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques sous le gouvernement Borne, qui a vu son portefeuille considérablement élargi à la faveur du dernier remaniement puisqu'elle a aussi hérité du ministère de l'Éducation nationale. Une super-ministre, cinquième dans l'ordre protocolaire gouvernemental, qui n'en finit pas d'enchaîner les fautes de carre. Dès sa toute première prise de parole, elle a remis en question l'école publique et ses « paquets d'heures non remplacées », pour tenter de justifier l'inscription de ses trois enfants dans le très sélectif établissement privé Stanislas à Paris. Des débuts impardonnables pour les syndicats de l'Éducation nationale. L'ampleur de la grève du monde de l'éducation jeudi dernier a sonné comme une première alerte. Un enseignant sur cinq s'est mobilisé contre la politique scolaire de l'exécutif, une nouvelle grève est prévue mardi.

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« Attal est furieux »

Dernier rebondissement en date, la démission de Christophe Kerrero, recteur de l'Académie de Paris, désavoué par la ministre, qui a décidé d'un moratoire sur une partie de sa réforme des classes prépas de la capitale destinée à introduire davantage de mixité sociale. Une décision annoncée devant le Conseil supérieur de l'éducation sans que le rec

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