La tour n° 2 n'est pas touchée

L'entreprise agroalimentaire française spécialisée dans les produits laitiers Lactalis avait dû faire face à une situation compliquée face aux documents de la Direction générale de la santé (DGS), repris jeudi par l'AFP, laissant supposer la présence de salmonelles dans la tour n° 2 du site de Craon, en Mayenne. Or, vendredi après-midi, la DGS a reconnu que ce « compte-rendu comportait une erreur d'interprétation des propos tenus en séance ». Elle ajoute que les « autocontrôles environnementaux impliquaient l'environnement de production ».

De plus, vendredi, le groupe Lactalis a ajouté : « S'il y a bien eu des autocontrôles positifs dans l'environnement de la tour n° 2 en aucun cas il y a eu mise en évidence de salmonelle 'dans les produits fabriqués par la tour n° 2' avant déclenchement de la crise début décembre. »

Lactalis a toujours maintenu ses positions

Vendredi, suite aux accusations faisant état d'une potentielle contamination par deux types de salmonelles dans l'usine de production de Craon, Lactalis se défendait : « Nous confirmons qu'en aucun cas il n'y a eu, avant l'arrêt de la tour n° 2 début décembre 2017, de résultat positif de salmonelle dans les produits issus de cette tour n° 2, ce qui peut être vérifié notamment auprès de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations). »

Le groupe laitier dirigé par Emmanuel Besnier ne peut que déplorer le « préjudice porté par la reprise d'informations erronées ». L'information a en effet été reprise par de nombreux sites d'information de confiance.