La SNCF veut fusionner Eurostar et Thalys pour défier Ryanair et EasyJet en Europe

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La SNCF présente ce vendredi à ses administrateurs un projet de rapprochement d'Eurostar et de Thalys qui vise à créer un opérateur ferroviaire européen concurrent des compagnies aériennes low-cost et du transport en voiture.

Publié le 27-09-2019 par Fabrice Gliszczynski

Avant son départ le 1er novembre de la présidence de la SNCF, Guillaume Pepy frappe un grand coup. Ce vendredi, il présente aux administrateurs du groupe ferroviaire français un projet de fusion entre Eurostar et Thalys, deux sociétés dans lesquelles la SNCF est majoritaire avec respectivement 55% et 60% du capital. Répondant au nom de code "GreenSpeed", ce projet vise à créer un opérateur européen, d'abord positionné sur les axes assurés aujourd'hui par Eurostar (Paris, Amsterdam, Bruxelles et Londres...) et Thalys (Paris, Bruxelles, Amsterdam, Cologne...), puis dans un second temps sur d'autres marchés européens. Car, la SNCF ne s'interdit pas à long terme de postuler à de nouveaux marchés de la grande vitesse ferroviaire en Europe, comme le Royaume-Uni, la  République tchèque ou la Pologne si ces pays construisaient des lignes à grande vitesse, voire d'envisager un jour l'intégration de Lyria, l'opérateur franco-suisse détenu par la SNCF et les Chemins de fer suisses.

 "Il y a une perspective de fort développement du trafic. Aujourd'hui, Eurostar et Thalys transportent 18,5 millions de passagers par an. Nous estimons le potentiel à 30 millions de voyageurs", a déclaré à plusieurs journalistes Guillaume Pepy, sans préciser à quel horizon cette hausse de quasiment 50% pourrait être atteinte.

Mise en relation des deux réseaux

Le rapprochement d'Eurostar et de Thalys permettrait de mettre en relation les réseaux des deux sociétés pour offrir des voyages de bout-en bout avec d

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