La marque Kärcher ne veut pas être mêlée à la politique

La marque Kärcher ne veut pas être mêlée à la politique

Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse ont plusieurs points communs dont celui d'avoir employé le mot « Kärcher » pour parler d'insécurité.

Publié le 14-01-2022 par Nolwenn Guenguant

La marque Kärcher s'est invitée dans Le Monde, Le Figaro ou encore Les Échos car elle en a assez d'être associée à la politique. En 2005, Nicolas Sarkozy avait déclaré vouloir « nettoyer au Kärcher la cité » (après la mort de Sid-Ahmed Hammache, tué par balle à 11 ans). Récemment, c'est Valérie Pécresse qui a parlé de « ressortir le Kärcher de la cave ».


Des valeurs citoyennes fortes


« La marque Kärcher n'est l'étendard d'aucun parti politique, mais la propriété exclusive des sociétés Kärcher » peut-on lire dans plusieurs journaux. En 2020 déjà, l'entreprise aux plus de deux milliards d'euros de chiffre d'affaires, avait acheté des espaces publicitaires pour exprimer son agacement. Cette fois, elle explique ne pas avoir sa place sur la scène politique et ne veut être associée à aucun parti. Kärcher rappelle qu'elle propose des produits dédiés au nettoyage mais rien en lien avec la violence et l'insécurité. « Kärcher défend aussi des valeurs citoyennes fortes, notamment en menant une politique active de mécénat culturel et intervient sur des chantiers de grande ampleur. » Elle indique ainsi avoir commencé le nettoyage de l'obélisque de la Concorde dans le cadre d'un partenariat avec le ministère de la Culture. Kärcher, Kleenex, Caddy, Sopalin, Frigo... De nombreux noms de marques sont employés comme des noms communs. On parle d'antonomase.

 

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