La mairie de Paris lance un plan d'urgence au sujet du nouveau Vélib'

La mairie de Paris lance un plan d'urgence au sujet du nouveau Vélib'

Le nouveau Vélib' continue de faire parler de lui pour de mauvaises raisons. Hier soir, la mairie de Paris a fait savoir qu'elle venait de demander à Smovengo de lancer un plan d'urgence pour régler une situation de plus en plus catastrophique.

Publié le 26-04-2018 par Bertrand Dampierre

Un prochain point le 4 mai

 

Nouvel épisode en cours concernant les mésaventures du nouveau Vélib' en région parisienne. Depuis le début de l'année 2018, Smovengo, le nouvel opérateur du service Vélib' Métropole, fait parler de lui pour un retard de plus en plus pesant. Alors que, le mois dernier, seules 40 % des 1 400 stations de vélo prévues étaient installées dans la ville parisienne, Smovengo promettait quoi qu'il en soit que le nouveau Vélib' serait à l'équilibre au cours du printemps 2018. Aujourd'hui, le son de cloche est différent : comme l'a fait savoir hier soir à la presse Christophe Najdovski, adjoint EELV chargé des transports auprès de la mairie de Paris, la « situation s'est fortement dégradée », en grande partie à cause d'une grève lancée par le personnel de Smovengo.

Alors que 70 % des vélos actuellement disponibles en libre-service fonctionnent sur batterie, ces dernières ne sont plus changées dans le cadre de la grève, ce qui génère toujours plus de vélos indisponibles, à l'heure où tous ne sont même pas encore mis à disposition du grand public. Dans ce contexte, la mairie de Paris a décidé de passer à l'action.

 

Une grève qui se durcit

 

Hier soir, la mairie de Paris a demandé à la firme fondée en 2008 et actuellement dirigée par Jorge Da Silva Azevedo la mise en place d'un « plan d'urgence » ayant pour objectif de remplacer les 3 000 vélos qui sont désormais inutilisables à cause des batteries déchargées. La mairie donne à Smovengo jusqu'au 3 mai prochain pour agir. Ensuite, l'entreprise aura jusqu'à juin pour raccorder toutes les stations existantes à un système adéquat et éviter d'avoir recours aux batteries.

Par ailleurs, la mairie de Paris somme Smovengo de trouver une solution avec ses salariés, à l'heure où ces derniers viennent d'annoncer qu'ils allaient durcir le mouvement lancé depuis plus de dix jours. Actuellement, 80 % des agents de terrain, ce qui représente 70 salariés environ, seraient en grève pour réclamer des revalorisations salariales passant notamment par des primes de nuit.

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