La hausse des taux fragilise les marges des activités de banque de détail en France
La hausse des taux s'est paradoxalement traduite par un pincement des marges sur les activités de banque de détail en France au dernier trimestre 2022, un effet qui devrait se prolonger tout le long de l'année 2023. La reprise des marges n'est pas attendue avant 2024.
Publié le 11-02-2023 par Eric Benhamou
Les bons résultats de l'exercice 2022 publiés cette semaine par les cinq principales banques françaises (BNP Paribas, Société générale, Crédit mutuel Alliance fédérale, Crédit agricole et BPCE), soit près de 28 milliards d'euros de profits nets cumulés, annoncent pourtant des lendemains plus difficiles en 2023. Du moins pour les activités de banque de détail en France.
La raison ? Une montée trop rapide des taux d'intérêt qui n'a pas le temps de se diffuser dans les bilans, notamment au passif, compte tenu des spécificités du marché français. Et le dirigeants des banques les plus exposées au marché français, les réseaux mutualistes en tête, ont pris soin d'expliquer cet aléa de la gestion actif/passif qui plombe les marges d'intérêt.
Comme le résume le tout nouveau président du directoire de BPCE (Banques populaires Caisses d'épargne), Nicolas Namias, « plus nous sommes exposés à l'économie française, plus le pincement des marges sera important. C'est ce que nous avons commencé à voir à la fin de l'année 2022 et c'est ce qui va marquer toute l'année 2023 ». Pour comprendre cet état plutôt contre-intuitif alors que le secteur bancaire n'a cessé de se plaindre ces quinze dernières années de la chute des taux, il faut en effet se plonger dans le bilan d'une banque française sur son marché domestique.
Livret A : un impact de 2,4 milliards d'euros en 2023
A l'actif du bilan se trouv
Les dernières actualités
Publié le 19/04/2024 à 10:43:33
Sans nouvelle aide américaine, l’Ukraine pourrait perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année, alerte la CIAPublié le 19/04/2024 à 10:43:32
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (Iran-Israël, pétrole, assurance chômage, Ukraine)Publié le 19/04/2024 à 10:43:32
Pétrole : les cours grimpent après les explosions en IranPublié le 19/04/2024 à 10:43:31
Pour réformer l’assurance chômage, Gabriel Attal veut durcir les règlesPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Llama 3 : Meta donne un avant-goût de sa nouvelle puissance de feu dans l'IAPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Pacte Vert, fiscalité... au Medef, les candidats aux européennes s'écharpentPublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Assurances : excédés par les prélèvements bancaires abusifs, les victimes de la Sfam (groupe Indexia) font entendre leur voix au siègePublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répondPublié le 19/04/2024 à 10:43:09
Ukraine : « L'outil numérique est une arme pour garder le lien avec les citoyens » (Kostiantyn Koshelenko, vice-ministre de la transformation digitale)Publié le 18/04/2024 à 10:52:48
Prix Tech for Future 2024 : Koraï crée de l'emploi en restaurant les coraux abîmés de l'océanPublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Easyjet vise un été record... malgré un hiver toujours dans le rougePublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Voitures électriques: les ventes toujours à la peine en EuropePublié le 18/04/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce jeudi matin (Boeing, relocalisations, Ukraine, Duralex, Nasa)Publié le 18/04/2024 à 10:43:29
Sécurité des Boeing : les témoignages glaçants d’anciens employés au Sénat américainPublié le 18/04/2024 à 10:43:24
Industrie : les relocalisations s'accélèrent en Europe et aux Etats-UnisPublié le 18/04/2024 à 10:43:20
En grande difficulté financière, le verrier Duralex cherche un repreneurPublié le 18/04/2024 à 10:43:15
Meta (Facebook, Instagram) laisse la propagande pro-russe proliférer auprès de millions de Français, révèle une ONGPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulationPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
Immobilier : un mauvais diagnostic énergétique (DPE) peut plomber le prix d'un bien de plus de 15%