« La France doit sortir du « quoi qu'il en coûte » et de la politique du chéquier » (Moscovici)

France: moscovici doute du programme de stabilite du gouvernement

Au lendemain du maintien de la note de la France par l'agence de notation S&P Global, le premier président de la Cour des Comptes multiplie les propositions pour tenter de juguler la dette. Bruno Le Maire lui répond.

Publié le 04-06-2023 par latribune.fr

« Un signal positif ». C'est avec cette expression qu'a réagi dès vendredi soir le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire au maintien par S&P Global de la note de la France à « AA ». Des mots repris dans le JDD par Pierre Moscovici le premier président de la Cour des Comptes qui estime néanmoins que « nos problèmes sous-jacents demeurent. Nos finances publiques restent dégradées. Elles ne sont pas à la hauteur de notre position ».

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« Notre stratégie en matière de finances publiques est claire. Elle est ambitieuse. Et elle est crédible », se félicite le patron de Bercy.

« La dette de la France s'élève à plus de 110 % de sa richesse nationale et son déficit public est proche de 5 %. Si nous n'accélérons pas notre désendettement, nous serons le dernier pays membre de la zone euro à passer sous la barre des 3 %: ce n'est pas satisfaisant », l'avertit son lointain prédécesseur.

« Retrouvons des marges de manoeuvre ».

Du fait du durcissement du crédit, Pierre Moscovici rappelle en effet que le service de la dette aura « triplé » entre 2021 et 2027 pour atteindre 70 milliards d'euros, devenant le deuxième voire le premier budget de l'Etat. Face à cette dépense « improductive » et même « contre-productive », le Sage de la rue Cambon exhorte le gouvernement à « retrouver des marges de manoeuvre ».

« La France a besoin de réformes pour réduire ses déficits. Elle doit men

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