La fourrure animale chez Kering, c'est terminé

La fourrure animale chez Kering, c'est terminé

A partir de l'automne 2022, toutes les marques du groupe Kering cesseront d'utiliser de la fourrure animale dans leurs défilés et de les vendre en boutiques.

Publié le 27-09-2021 par Esther Buitekant

Yves Saint-Laurent et Brioni sautent enfin le pas


Les maisons Gucci (dès  octobre 2017), Balenciaga, BottegaVeneta et Alexander McQueen avaient déjà annoncé qu'elles renonçaient à utiliser de la fourrure animale dans leurs créations. C'est au tour des deux dernières marques de prêt-à-porter du groupe de luxe Kering qui ne l'avaient pas encore fait, de sauter le pas. Ainsi les marques Yves Saint-Laurent et Brioni renoncent elles aussi à toute utilisation de la fourrure. "Le moment est venu de franchir un pas supplémentaire en mettant fin à l'utilisation de la fourrure dans toutes nos collections. Le monde a changé, nos clients ont évolué et le luxe doit naturellement s'y adapter", déclare François-Henri Pinault, PDG de Kering, dans un communiqué publié le 24 septembre. 'Nous considérons qu'abattre des animaux qui ne seront pas mangés strictement pour utiliser leur fourrure ne correspond pas au luxe moderne, qui doit être éthique, en phase avec son époque et les questions de société.', ajoute Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering.


Les associations de défense des animaux se réjouissent


Si Kering se défend de "réagir à une pression", le groupe est toutefois dans le viseur des associations depuis longtemps. 'Cette décision fait suite à une campagne de plusieurs décennies menée par les entités internationales de PETA et ses soutiens qui ont envoyé plus de cent milles messages à Kering ou ont manifesté devant des magasins Saint Laurent", a commenté PETA, la toute puissante association de défense des animaux. Mais si Kering abandonne la fourrure, comme Chanel ou l'entreprise espagnole Inditex, le groupe de luxe n'est pas prêt à renoncer à l'utilisation de crocodiles et de peaux exotiques. 'C'est un peu différent (...) on a mis des standards sur le bien-être animal qui sont les plus élevés et exigeants au monde", observe François-Henri Pinault.

 

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