La faillite de SVB est-elle la première d'une longue série ?

Photo d'illustration du logo de la svb (silicon valley bank) derriere une vitre brisee

Après l'annonce de la faillite de la Silicon Valley Bank au Etats-Unis ce vendredi, les banques s'agitent du côté américain et de nombreux établissements ont décroché en bourse. Côté britannique : on s'inquiète des répercussions sur le secteur de la tech.

Publié le 13-03-2023 par latribune.fr (avec agences)

« Risque sérieux de faillite », « éviter la contagion »... deux jours après l'annonce des autorités américaines de la fermeture de la Silicon Valley Bank (SVB), le monde s'agite, en particulier le secteur de la tech. La banque était connue pour le financement de start-up notamment dans le domaine de la tech, parvenant à se hisser au rang de 16ème plus grosse banque américaine par la taille de ses actifs. Le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt a estimé dimanche que la faillite SVB pouvait menacer sérieusement la tech britannique. De son côté, le gouvernement américain a déclaré vouloir éviter une contagion au reste du système bancaire mais ne souhaite pas renflouer l'établissement pour autant.

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Plusieurs établissements décrochent en bourse aux Etats-Unis

Depuis vendredi, l'Agence de garantie des dépôts (FDIC) a repris le contrôle de la SVB après le retrait massif de ses clients et des tentatives infructueuses de levées de fonds. Depuis, plusieurs établissements de taille moyenne ou régionale ont dévissé en Bourse comme la Californienne First Republic ou la Signature Bank, toute deux amputées de 30% de leur valeur. Problème : de nombreux clients pourraient retirer leurs fonds dans ces établissements et entraîner avec eux d'autres faillites.

Afin d'éviter l'effet domino, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a expliqué que le gouvernement travaillait sur « une réso

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