La double lame low-cost : le scénario noir d'Air Austral

Air Austral

Après l'arrivée l'an dernier de la low-cost long-courrier French Bee entre Paris et La Réunion, le PDG de la compagnie réunionnaise craint l'arrivée d'un deuxième transporteur low-cost sur cette ligne. Un nouveau choc qui risquerait de pousser Air Austral à réduire ses capacités long-courrier pour se recentrer sur le réseau régional de l'océan Indien.

Publié le 25-09-2018 par Fabrice Gliszczynski

Quinze ans après avoir lancé une activité long-courrier pour combler le vide laissé par la disparition d'Air Lib en 2003, Air Austral est-elle condamnée à redevenir une compagnie régionale comme elle l'était à l'origine? Ou du moins avec une partie long-courrier beaucoup moins importante qu'elle ne l'est aujourd'hui?

Ce scénario n'est pas exclu par la direction de la compagnie réunionnaise si le paysage concurrentiel, déjà très intense depuis l'arrivée l'an dernier de la low-cost long-courrier French Bee, était amené à se durcir avec l'arrivée d'un deuxième opérateur à bas coûts.

Alors que la stratégie suivie aujourd'hui doit lui permettre d'encaisser la présence d'une  compagnie à bas coûts long-courrier, elle ne permettrait pas de résister à l'arrivée d'un deuxième transporteur à bas coûts entre Paris et La Réunion, une ligne hyperconcurrentielle sur laquelle sont également présents Air France, French Bee, Corsair, et XL Airways.

La crainte de voir débouler Level

Outre, French Bee, deuxième compagnie du groupe Dubreuil aux côtés d'Air Caraïbes, deux autres compagnies à bas coûts long-courrier sont basées à Paris : Norwegian et Level, une compagnie du groupe IAG qui compte aussi British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus. Au jeu des pronostics, si tant est que l'une de ces deux compagnies ait réellement le projet d'ouvrir des vols vers La Réunion, Level aurait plus de chance d'être cette compagnie. Au regard de ses difficultés financières, on imagine mal Norwegian se lan

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