La direction d'Atos reste droite sans ses bottes et poursuit la scission du groupe

Le logo d'atos a nantes

Atos maintient sa stratégie de scission en deux branches, dont l'une doit être cédée à EPEI, une holding de Daniel Kretinsky. Le groupe considère qu'il s'agit de la meilleure des solutions disponibles.

Publié le 16-10-2023 par Michel Cabirol

Bertrand Meunier descend du train Atos, mais la scission du groupe se poursuit sans le président du conseil d'administration, remplacé par Jean-Pierre Mustier, administrateur indépendant du conseil d'administration depuis mai 2023. Le communiqué du groupe de services numériques est clair, très clair :

« Prenant en compte les différences dans les dynamiques commerciales, les profils de croissance et de génération de trésorerie et les besoins de fonds propres des périmètres de Tech Foundations et Eviden, ainsi que les dissynergies potentielles, les mesures d'atténuation et les coûts de séparation estimés, le Conseil d'administration a décidé que la séparation était la meilleure solution dans l'intérêt de toutes les parties prenantes d'Atos et qu'elle permettrait de libérer toute la valeur intrinsèque d'Eviden, qui opère sur des segments de marché affichant des multiples de valorisation plus élevés que ceux relatifs à l'activité Tech Foundations ».

Résultat, Atos fait pour le moment du neuf avec de l'ancien. Ainsi, les négociations exclusives en cours avec la société EP Equity Investment (EPEI), une holding du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, se poursuivent avec la cession des activités historiques d'infogérance, dédiée à la maintenance des parcs informatiques. Pourtant cette opération a exacerbé des oppositions très fortes. A ce titre, deux actionnaires minoritaires, les fonds Alix AM et CIAM, ont même déposé plainte devant le parquet national financier (PNF), le premier

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