La crise sanitaire et l'inflation ont fait tomber 165 millions de personnes dans la pauvreté (ONU)

Photo du secretaire general des nations unies antonio guterres

Les récentes crises, celle du Covid et l'envolée du coût de la vie, ont entrainé 165 millions de personnes dans la pauvreté depuis 2020, selon l'ONU, qui appelle à une « pause » des remboursements des dettes des pays en développement afin d'inverser la tendance.

Publié le 17-07-2023 par latribune.fr

Entre 2020 et fin 2023, selon les projections du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), 90 millions de personnes seront tombées sous la ligne de pauvreté de 3,65 dollars par jour et 75 millions de personnes dans l'extrême pauvreté (moins de 2,15 dollars par jour). Soit 165 millions de personnes qui sont victimes de la crise sanitaire et de l'envolée des prix.

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« Les pays qui ont pu investir dans des mesures de protection ces trois dernières années ont empêché un certain nombre de personnes de tomber dans la pauvreté », a commenté le patron du PNUD Achim Steiner dans un communiqué. Mais « dans les pays très endettés, il y a une corrélation entre haut niveau de dette, dépenses sociales insuffisantes et une hausse alarmante des taux de pauvreté », a-t-il insisté.

La moitié de l'humanité vit dans des pays étranglés par leur dette

Selon un autre rapport de l'ONU publié mercredi, quelque 3,3 milliards de personnes, soit près de la moitié de l'humanité, vivent dans des pays qui dépensent plus en paiement des intérêts de la dette que pour l'éducation ou la santé.

Et les pays en développement, malgré un niveau de dette plus faible - mais qui grossit plus rapidement -  paient davantage d'intérêts, en raison notamment de taux plus élevés Ainsi 52 pays, soit près de 40% du monde en développement, « ont d'importants problèmes de dette », a noté Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, qui réclame sans cesse u

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