La Banque Palatine surfe sur la vague des ETI

Palatine

La filiale du groupe BPCE redresse la tête en 2021 après une année 2020 difficile. Cette banque spécialisée sur les ETI, compte profiter de l'engouement autour de ces entreprises, considérées par les pouvoirs publics, comme un atout clé de la réindustrialisation des territoires.

Publié le 19-02-2022 par Eric Benhamou

Les ETI, ces entreprises de plus de 15 millions de chiffre d'affaires, choyées par le gouvernement comme axe central de sa politique de réindustrialisation du pays, sont également devenues l'objet de convoitise des banques. BNP Paribas annonce ainsi le renforcement de ses équipes d'affaires auprès des ETI et Crédit Agricole vient de créer un pôle dédié. La Banque Palatine, filiale du groupe BPCE, entend bien profiter de ce nouvel engouement.

« Nous comprenons bien les ETI car nous sommes nous-mêmes une ETI », rappelle Patrick Ibry, directeur général délégué, qui vient de publier des résultats 2021 en net rebond après une année 2020 calamiteuse, en perte.

 Dans le groupe BPCE, la Banque Palatine est le chaînon entre les entreprises de moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, suivies par les réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne et les entreprises de plus d'un milliard de chiffre d'affaires qui s'adressent à Natixis, également filiale de BPCE. Pour le dirigeant, « les ETI sont un monde à part, avec des besoins spécifiques, notamment dans le financement de l'export ».

Net recul des provisions

« La banque a retrouvé sa dynamique commerciale car les ETI vont beaucoup mieux », résume Patrick Ibry. Après avoir totalement renouvelé son système informatique en 2020, malgré la crise sanitaire, la « banque des ETI » a vu son chiffre d'affaires progresser de 2% en 2021 à 329 millions d'euros (80% auprès des entreprises et 20% en gestion privée, ciblée sur les

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