La 5G française prend du retard

La 5G française prend du retard

Les fréquences à destination du prochain réseau 5G devaient être mises aux enchères en janvier 2020. Des discussions entre l'ARCEP et Bercy pourraient toutefois décaler cette étape à la fin du mois de mars.

Publié le 20-11-2019 par Alexandra Nuiry

Les opérateurs français vont devoir prendre leur mal en patience. L'agence Reuters révélait mardi que le processus d'attribution des fréquences ne serait pas lancé avant le mois de mars 2020. Bercy précisait toutefois au journal Le Monde que son cadre serait révélé d'ici fin novembre. Ces éléments sont attendus par les opérateurs depuis septembre dernier. Parmi eux, le prix plancher, les pans de fréquence mis aux enchères et les obligations de déploiement territorial, afin de couvrir les zones rurales et urbaines. 


Une opération en deux temps


Selon le calendrier de l'ARCEP, le déploiement du réseau devrait démarrer en 2020. D'après Reuters, les enchères pourraient se tenir en deux temps. Les premières fréquences seraient proposées à un prix fixe et les secondes à un montant minimum de 1,5 milliard d'euros. Les opérateurs devront ensuite attendre l'autorisation administrative, décernée par l'ARCEP, pour pouvoir couvrir les premières zones. Le régulateur estime que le pays pourra bénéficier du plein potentiel de la 5G à partir de 2023, dédiant les prochaines années à la transition. 


Des opérateurs inquiets ?


Interviewé sur BFM Business, le président de la Fédération Française des Télécommunications a évoqué le besoin de 'clarté' des opérateurs. Arthur Dreyfuss a abordé la question des investissements dans les structures, demandant des précisions quant aux équipementiers autorisés ou non sur le territoire. Les opérateurs français s'inquiètent également du niveau des prix, en échos notamment aux  enchères allemandes.

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