À partir du 1er octobre, expose Reuters, douze sociétés du numérique d'origine étrangères et ne disposant pas de siège en Indonésie devront s'acquitter, elles aussi d'une taxe de 10 % sur la valeur ajoutée de leurs ventes. 

L'agence précise que cette décision concerne deux bras du réseau social Twitter, la branche singapourienne du réseau professionnel LinkedIn, les sociétés de communication vidéo Skype et Zoom ainsi que Microsoft Ireland et McAfee Ireland, éditeur de logiciels antivirus. On y retrouve également le développeur de jeux vidéo Mojang, des plateformes de streaming singapouriennes et des sites de ventes en ligne comme JingDong Indonesia.

Outre le critère d'installation et d'origine, les sociétés concernées par cette taxe doivent générer 600 millions de roupies de ventes annuelles en produits numériques et avoir une base d'utilisateurs d'un minimum de 12 000 personnes dans le pays. 

Une liste longue et un secteur porteur

Fin juillet, ce sont les divisions Asie Pacifique, Irlande de Google, ainsi que Google LLC, qui y était ajouté. Avec elles, Netflix et Amazon Web Services ou encore le service de streaming musical Spotify. Le Jakarta Post précisait alors que pour elles, la collecte de la taxe devrait démarrer en août. En parallèle, le mois d'août voyait des sociétés de Facebook, d'Amazon ainsi que Tiktok, Apple Distribution International et la branche Asie du Sud-Est de Disney rejoindre cette liste. Le Nikkei Asian Review évoquait ici une entrée en vigueur de la taxe au 1er septembre.

En Indonésie, l'économie du numérique est une branche non-négligeable. Selon une étude réalisée par Google et la société Temasek sur l'année 2019, le secteur pesait 40 milliards de dollars. Cette analyse pariait sur une augmentation à 130 milliards de dollars en 2025