Pionnier de l'économie circulaire

A son ouverture en 1976 en Mayenne, l'enseigne Noz lançait le concept de la revalorisation des stocks d'invendus, permettant ainsi de re-créer de la valeur, et de lutter contre le gaspillage. Après l'ouverture de son premier magasin, « Le Soldeur », à Laval, l'enseigne n'a cessé de croitre, affichant même des taux de croissance (jusqu'à 20% par an) faisant pâlir d'envie, certaines grandes enseignes de distribution. Rémy Adrion, son PDG (et seul actionnaire de Futura Finances, la maison mère), confiait au magazine LSA en 2012 : « Je n'ai rien inventé. Les premiers, c'étaient les chineurs et les manouches, qui achetaient en usines et revendaient sur les marchés. Puis ils se sont sédentarisés, ont créé des magasins et ont préféré faire fabriquer à bas coût en Asie. Moi, je suis arrivé dans ce flot, même si je ne suis pas issu des marchés. [ ] J'ai industrialisé le principe du déstockage. »

Le hard discount de plus en plus concurrentiel ?

Pour expliquer la fermeture de vingt de ses 300 magasins, l'enseigne a évoqué, par communiqué, des difficultés d'approvisionnement :  "Malheureusement dans le contexte économique actuel, nous connaissons des difficultés d'approvisionnement au niveau des centrales d'achat. La marchandise arrivant en flux poussé, nous ne sommes plus en mesure de continuer à approvisionner correctement certains magasins. Malgré les différentes actions menées, les résultats ne sont pas là pour ces magasins." Le magazine LSA évoque, quant à lui, un marché du hard discount toujours plus concurrentiel. Dans un article paru ce vendredi le spécialiste du retail évoquait ainsi, l'ombre que feraient, à Noz, dans certaines zones, les magasins B&M ou Action.