L'AMF valide le projet de renationalisation d'EDF
L'Autorité des marchés financiers, a indiqué dans un communiqué diffusé hier mardi, avoir jugé conforme aux règles boursières, le projet d'offre publique d'achat (OPA) simplifié qu'EDF avait déposé le 4 octobre dernier.
Publié le 23-11-2022 par Valérie Macquet
100% du capital détenu par l'Etat
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a donné son feu vert mardi, au projet de rachat complet d'EDF par l'Etat français. Ce dernier, qui détient déjà 84 % du capital de l'entreprise, doit, selon le projet d'OPA déposé le 4 octobre dernier, acheter les 16% restant, auprès des autres actionnaires. Le prix qu'a fixé le conseil d'administration de l'énergéticien français par action, est de12 euros.
La colère des petits actionnaires
Les détenteurs des 16% du capital n'appartenant pas encore à l'Etat sont, sont, pour beaucoup, des salariés et anciens salariés d'EDF. Depuis le début de l'opération, ils sont vent debout et dénoncent « une sous-évaluation complète de l'entreprise ». Ils réclament, ainsi, à minima 15 euros. Ils ont - sans succès jusqu'à ce jour - intenté plusieurs actions juridiques. Ils ont notamment assigné EDF en justice ce lundi, en l'accusant de manquements aux obligations d'information. Ils ont également dénoncé la « situation de conflit d'intérêts potentiel » de l'actuel PDG Jean-Bernard Lévy, qui sera bientôt remplacé par Luc Rémont. Ils lui reprochent le cumul de sa fonction de censeur au conseil d'administration de la Société Générale (« l'un des deux établissements présentateurs de l'offre désigné par l'Etat »), avec son statut de dirigeant nommé par l'exécutif. « On est extrêmement déçu que l'AMF n'ait pas pris en compte tous les arguments qu'on pouvait développer, à la fois sur le fond et la forme », a déclaré à l'AFP, Martine Faure, l'une des représentantes de ces petits actionnaires.
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