L'Arcep lève le voile sur l'empreinte carbone des opérateurs télécoms

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Le gendarme des télécoms publie la première édition de son enquête annuelle « Pour un numérique soutenable ». Celle-ci fait le point sur les émissions de gaz à effet de serre des Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.

Publié le 26-04-2022 par Pierre Manière

Dans l'industrie des télécoms, c'est une petite révolution. L'Arcep, le gendarme du secteur, a récemment ouvert un nouveau pan de la régulation, visant à modérer la pollution numérique. L'institution s'intéresse, en particulier, à l'empreinte carbone des opérateurs télécoms. Ce lundi, elle publie la première édition de sa nouvelle enquête annuelle à ce sujet. Baptisée « Pour un numérique soutenable », celle-ci fait d'abord le point sur les émissions de gaz à effet de serre des Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Au total, celles-ci ont atteint, en 2020, quelques 362.000 tonnes équivalents Co2.

Surtout, la tendance est à la baisse. « Leur contraction a débuté en 2019 avec l'optimisation progressive des flottes de véhicules de société, et l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, souligne l'Arcep. Ce mouvement s'est poursuivi en 2020, mais a été nettement amplifié par la crise sanitaire, notamment en périodes de confinement. » Cela dit, le régulateur constate que les émissions de gaz à effet de serre liés à la consommation électrique progressent, en raison « des déploiements des réseaux mobiles » et de « l'augmentation des usages ». Or ces émissions sont responsables, poursuit le régulateur, « des deux tiers des émissions globales des opérateurs ».

La fibre est le réseau le moins énergivore

Sans surprise, l'Arcep constate que l'utilisation des réseaux mobiles s'avère beaucoup plus énergivore que l'ADSL (via le réseau cuivre), ce dernier étant lui-même bien pl

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