Klépierre renonce à l'acquisition d'Hammerson

Klépierre renonce à l'acquisition d'Hammerson

Finalement, le rachat d'Hammerson par Klépierre n'aura pas lieu. La société française d'investissement immobilier a annoncé qu'elle ne ferait finalement pas d'offre ferme au groupe britannique.

Publié le 13-04-2018 par Emilie Huberth

Pas assez de discussions

 

Après des mois de négociations et deux propositions, le rachat d'Hammerson par Klépierre est finalement purement et simplement annulé. Un peu moins d'un mois après avoir réalisé une offre sur Hammerson, Klépierre vient d'annoncer via un communiqué de presse qu'il renonce en effet à ce rachat. Plus précisément, celui qui s'impose comme étant l'un des principaux acteurs de l'immobilier commercial, dans l'Hexagone comme dans l'ensemble de l'Europe, a expliqué que le conseil d'administration du groupe britannique « n'a pas réellement engagé de discussions », en dépit de deux offres déposées, dont une améliorée après un premier rejet.

Dès lors, « après mûre réflexion », la société française d'investissement immobilier a finalement choisi de ne pas déposer d'offre ferme en vue de faire l'acquisition d'Hammerson. Cette annonce témoigne d'une grande fermeté de la part de Klépierre, qui voyait pourtant un grand intérêt à racheter le groupe britannique, à l'heure où il ne dispose d'aucune présence au Royaume-Uni ou en Irlande.

 

Deux offres rejetées

 

Pour rappel, le mois dernier, le groupe français, fondé en 1990 et aujourd'hui placé sous la direction de Jean-Marc Jestin, Rose Van Lerberghe et David Simon, avait dévoilé une offre informelle, constituant une invitation à dialoguer et misant sur un prix de 615 pence par action ordinaire, soit une valorisation globale estimée à un total de 4,9 milliards de livres (environ 5,6 milliards d'euros). Après le rejet de celle-ci par Hammerson en moins de 24 heures, Klépierre, qui gère des centres commerciaux basés dans pas moins de 57 villes et 16 pays au total en Europe, avait laissé entendre qu'il pourrait faire une autre proposition dans les mois à venir. C'est ce qui est arrivé en début de semaine.

Mais, ce mercredi, Hammerson a annoncé avoir rejeté cette nouvelle offre, qui proposait un prix de 635 pence par action, en estimant qu'elle n'améliorait pas suffisamment la première proposition. Klépierre avait jusqu'au 16 avril pour soumettre une proposition ferme. Il aura finalement profité de cette fin de semaine pour tourner définitivement la page de cette tentative de rachat.

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