Une valorisation de presque 5 milliards de livres

Une offre officialisée... et rejetée dans la foulée par Hammerson, c'est ainsi que se résume ce début de semaine pour Klépierre. Ainsi, ce lundi matin, la société française d'investissement immobilier, ayant eu vent de rumeurs propagées par le titre anglais le Times évoquant son possible rapprochement avec la société foncière spécialisée dans le secteur du commerce Hammerson, a fait savoir qu'elle avait effectivement fait une offre de rachat « indicative et amicale » au groupe britannique le 8 mars dernier, comme le révèle le communiqué diffusé ce jour.

Plus précisément, la société foncière française, fondée en 1990 et aujourd'hui placée sous la direction de Jean-Marc Jestin, Rose Van Lerberghe et David Simon, a proposé un prix de « 615 pence par action ordinaire », soit une valorisation globale estimée à 4,9 milliards de livres environ. Malheureusement pour Klépierre, qui détient des centres commerciaux répartis dans pas moins de 57 villes et 16 pays en Europe, l'offre n'a pas été reçue de la meilleure des manières.

Bientôt une nouvelle offre ?

En effet, l'offre en question, qui était informelle et constituait plutôt une invitation à dialoguer, a été rejetée « moins de 24 heures après avoir été reçue », le 9 mars, par le conseil d'administration d'Hammerson, qui a tout simplement estimé que cette dernière sous-évaluait l'entreprise. Quoi qu'il en soit, celui qui s'impose comme étant l'un des principaux acteurs de l'immobilier commercial en France, mais aussi en Europe, a fait savoir qu'il ne lâchait pas l'affaire et maintenait le dialogue avec la direction d'Hammerson, en vue de faire une autre proposition. Dans cette logique, une nouvelle annonce pourrait être faite à l'avenir, « si et lorsque cela sera jugé approprié », comme l'a expliqué le groupe français dans le communiqué diffusé ce jour.

En marge de cela, le mois dernier, Klépierre a présenté les résultats économiques et financiers de son exercice 2017, en insistant notamment sur une progression de 7,4 % de son cash-flow net courant par action, plus élevée que la progression record de l'année précédente et qui « résume parfaitement le caractère exceptionnel » de l'année écoulée.