Article publié le 7 mai à 11h47, mis à jour le 7 mai à 14h26

Le discours était attendu depuis deux semaines et sa victoire au second tour de l'élection présidentielle le 24 avril dernier. A peine réinvesti des pouvoirs de président de la République ce 7 mai, Emmanuel Macron a prononcé, dans la Salle des fêtes du Palais de l'Elysée, une allocution marquée par « la gravité des temps ».

« Du retour de la guerre en Europe à la pandémie, en passant par l'urgence écologique et tant de crises (...) rarement, notre monde et notre pays n'avaient été confrontés à une telle conjonction de défis », a déclaré, en préambule, le chef de l'Etat.

Parce que c'était son projet, Emmanuel Macron a insisté sur son « projet clair et explicite d'avenir ». « Un projet républicain et européen, un projet d'indépendance dans un monde déstabilisé, un projet de progrès scientifique, social et écologique, un projet fidèle à l'esprit qui, depuis les Lumières, n'a cessé de souffler sur nos terres, tournant le dos aux démagogies faciles », a-t-il énuméré.

 « Agir pour faire de notre pays la grande puissance écologique »

Elu par un « peuple nouveau », le « président nouveau » a promis un« mandat nouveau», à savoir « une action résolue pour la France et pour l'Europe ». Aussi a-t-il répété, à neuf reprises, le verbe « Agir ». D'abord pour « bâtir une nouvelle paix européenne » puis pour « faire de notre pays une puissance agricole, industrielle, scientifique et créative », ou encore afin de « bâtir une sociét