Interdiction de circuler pour les voitures thermiques : 86% des Français restent défavorables aux ZFE, selon le Sénat

ZFE Rouen

Les zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) suscitent de « nombreuses inquiétudes » de la population, selon une consultation réalisée par le Sénat. Le ressenti varie beaucoup selon la catégorie professionnelle et le lieu d'habitation. Explications.

Publié le 26-05-2023 par César Armand

Il en a fait son combat depuis au moins un an. En avril dernier, le sénateur (LR) des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot, rapporteur du volet « Se déplacer » de la loi Climat et résilience, s'opposait, dans La Tribuneà l'accélération de la création de zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m). Rebelote en janvier, le parlementaire organisait un débat en séance publique sur ces espaces routiers déjà lancés dans les onze plus grandes métropoles françaises, et, au plus tard fin 2024, dans les quarante-trois agglomérations de plus de 150.000 habitants. Et ce afin de limiter la circulation des véhicules les plus polluants au nom de la lutte contre la pollution de l'air. Aujourd'hui, Philippe Tabarot vient de dévoiler une étude sur leur acceptabilité, conduite auprès de 51.300 citoyens.

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De « nombreuses inquiétudes »

Il en ressort que les ZFE-m rencontrent une « très faible acceptabilité » de la population. Sur un panel composé à 7% de professionnels et à 93% des particuliers, 79% et 86% de ces derniers s'y déclarent défavorables à l'issue d'un questionnaire d'une vingtaine d'interrogations.

« Ce "succès" témoigne des nombreuses inquiétudes que ce dispositif génère chez les Français, même s'il s'agit d'une consultation basée sur le principe du volontariat et non d'un sondage représentatif », a déclaré ce 25 mai le sénateur des Alpes-Maritimes cité par l'AFP.

Sa mission de contrôle sur le sujet doit

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