Inflation : pas de « mars rouge » pour Michel-Édouard Leclerc, c'est tout « le deuxième trimestre qui sera rouge »

France- energie: michel-edouard leclerc n'exclut pas des fermetures ponctuelles de magasins

Au vu des tarifs demandés par les fournisseurs agro-industriels dans le cadre des négociations annuelles avec les supermarchés, Michel-Édouard Leclerc estime que « ce n'est pas mars qui va être rouge, mais le deuxième trimestre » de cette année 2023. Selon lui, la hausse des prix qui résultera de ces négociations va déferler jusqu'au mois de juillet. Le grand distributeur fustige au passage les « augmentations énormes » réclamées par les industriels, une sortie qui témoigne de la forte tension dans laquelle se déroulent ces négociations lesquelles, d'ailleurs, ont pour l'instant abouti à moins de contrats signés que d'ordinaire à la même période.

Publié le 24-02-2023 par latribune.fr

Après « mars rouge », voilà le « trimestre rouge ». Michel-Édouard Leclerc a été invité à réagir ce jeudi 23 février sur la perspective avancée par certains spécialistes d'une forte augmentation à venir sur les prix des produits vendus en grandes surfaces. Ce, en raison des négociations annuelles en cours entre les supermarchés et les industriels.

Ces négociations, qui doivent être conclues au plus tard le 1er mars, sont traditionnellement tendues (lire en fin d'article). Elles le sont d'autant plus dans le contexte inflationniste (énergie, transports ou matières premières) qui pèse cette année sur les marges de l'ensemble des acteurs.

Ce n'est pas mars qui sera  « rouge », mais tout le deuxième trimestre

Pour le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, leader de la distribution alimentaire en France avec plus de 22% de part de marché, cela va déboucher sur des hausses de tarifs. Ces dernières vont « être répercutées jusqu'en juillet, parce qu'il faut quatre ou cinq mois » pour qu'elles redescendent dans les rayons des grandes surfaces, a expliqué Michel-Édouard Leclerc sur BFM/RMC.

Les prix ne vont donc pas grimper d'un coup en mars, mais s'étaleront sur les mois à venir. « Les consommateurs vont encore voir beaucoup de hausses », a convenu Michel-Edouard Leclerc.

« Les nouveaux tarifs s'appliquent aux nouvelles commandes. Quand il reste du stock disponible, il est à l'ancien prix », a-t-il par ailleurs précisé.

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