Immobilier : pourquoi Tours et Orléans flambent

place plumereau tours

Les deux « capitales » du Centre-Val de Loire, ont vu le prix de l'immobilier grimper respectivement de 5% et 3% en moyenne en 2020. Cette hausse, favorisée par le Covid 19, devrait encore s'accélérer.

Publié le 24-02-2021 par Guillaume Fischer, à Tours

Plus de 3.000 euros du mètre carré en moyenne dans l'habitat ancien pour un particulier tourangeau, la maison locale type, et 2.650 euros pour un appartement. L'année dernière, les prix de l'immobilier à Tours intra-muros ont cru de 5% après une hausse ininterrompue depuis 2016. Et encore, ces chiffres cachent de fortes disparités. « Les tarifs des logements anciens peuvent atteindre 4.500 euros dans l'hypercentre résidentiel comme les quartiers des Prébendes et de la cathédrale, explique Vincent Briand, président délégué de la FNAIM en Indre et Loire. « Dans le neuf, cela peut même grimper jusqu'à 5.000 euros ».

En attestent les trois programmes majeurs de promotion immobilières actuellement en cours dans le centre-ville de Tours, rue nationale, rue Emile Zola et rue Berthelot dans les anciens locaux de la chambre de commerce et d'industrie. Les futurs appartements auraient déjà tous trouvé preneurs à ce prix, comparable à celui de résidences de bonne facture à Lyon et à Marseille.

Télétravail et valeur refuge

L'explosion des tarifs de l'immobilier à Tours est due essentiellement à la baisse récurrente des stocks de logements disponibles à la vente. La crise sanitaire, qui perdure depuis février 2020, a encore accru le déséquilibre entre l'offre et la demande. Après les trois mois du premier confinement, le marché est redevenu actif dès le troisième trimestre. « Cette tendance se confirme début 2021, remarque Vincent Briand. A la clé, la généralisation du télétravail qui fai

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