Montant de l'opération non dévoilé

Imerys témoigne de son dynamisme actuel en démarrant sa semaine par l'annonce d'une acquisition à l'autre bout du monde. Ce matin, le groupe français spécialisé dans l'extraction et la transformation de minéraux en tout genre a ainsi fait savoir qu'il venait de racheter une entreprise brésilienne, baptisée Micron-Ita, qui s'impose comme étant l'un des principaux producteurs du pays en ce qui concerne les « carbonates de calcium naturel micronisé pour les applications polymères ». Au travers de cette opération, dont le montant n'a pas été dévoilé, celui qui n'est ni plus ni moins que le leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie en matière de chiffre d'affaires entend renforcer sa présence au Brésil, en ouvrant son offre actuelle « à de nouvelles applications de marché dynamiques », comme le précise le communiqué diffusé ce matin.

Le groupe, fondé en 1880 et basé à Paris, a par ailleurs précisé que l'acquisition de la société brésilienne, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 60 millions de reals brésiliens sur l'année 2016 (soit environ 16 millions d'euros), sera consolidée dans la division carbonates d'Imerys.

Une fin d'année très encourageante

La firme actuellement dirigée par Gilles Michel, qui compte près de 16 000 collaborateurs, a multiplié les rachats ces dernières années en vue d'accélérer son développement international. Le dernier de taille concernait Kerneos, société spécialisée dans les aluminates, et avait été réalisé en décembre de l'année dernière, pour une somme estimée à 880 millions d'euros.

En parallèle de l'annonce de cette nouvelle acquisition, l'entreprise française, qui est présente à travers le monde grâce à près de 250 implantations industrielles, a réaffirmé ses objectifs annuels au début du mois de novembre, grâce à neuf premiers mois satisfaisants sur l'année 2017. Sur la période, le résultat net part du groupe ayant connu une hausse de 22,3 %, pour atteindre 267,8 millions d'euros, Imerys vise à ce jour une augmentation de son résultat courant net « supérieure à 7 % » par rapport à 2016.