"Il n'y aura pas deux patrons chez Safran" (Philippe Petitcolin, DG)

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Début novembre, 14 mois avant la fin du mandat de Philippe Petitcolin comme directeur général de Safran, le groupe aéronautique annonçait le choix d'Olivier Andries, président de la division moteurs d'avions, pour lui succéder en 2021. Alors que cette longue transition interpelle, Philippe Petitcolin a expliqué comment il envisageait cette période.

Publié le 05-12-2019 par Fabrice Gliszczynski

L'année 2020 s'annonce "sportive" chez Safran sur le plan de la gouvernance. La façon de procéder du groupe pour assurer la succession du directeur général, Philippe Petitcolin (67 ans) suscite des interrogations. Début novembre en effet, 14 mois avant la fin du mandat de Philippe Petitcolin le 31 décembre 2020, Safran a annoncé qu'Olivier Andries, 57 ans, président de Safran Aircraft Engines, lui succéderait. Pour assurer la transition, Olivier Andries occupera à partir du 1er janvier prochain les fonctions de "directeur auprès du directeur général" et consacrera l'année 2020 à mener à bien des missions spécifiques sous l'autorité de Philippe Petitcolin, selon les termes du communiqué de presse qui annonçait début novembre la nomination d'Olivier Andries.

"Transition intenable"

Si cette annonce anticipée a permis d'éviter une bataille rangée entre les différents prétendants, elle peut potentiellement créer des tensions entre le directeur général actuel et son successeur, selon plusieurs observateurs.

"Quatorze mois ! Je n'ai jamais vu une période de transition aussi longue. Que se passera-t-il en cas de débat sur des dossiers stratégiques dont l'exécution se déroulera après le départ de Philippe Petitcolin ? Olivier Andries voudra forcément que sa voix compte", fait valoir l'un d'eux, qui estime cette situation intenable.

Lundi soir, lors d'une rencontre avec la presse, Philippe Petiticolin a expliqué les raisons d'une transition aussi longue et sa vision de la gouvernance

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